La
souplesse apporte des avantages non négligeables à la pratique du
football ou du volley-ball. Il donne plus d'amplitude aux articulations
et permet une utilisation plus prolongée de la force ; c'est la
base d'une meilleure agilité et peut être même d'une bonne coordination.
L'entraînement de la mobilité est suivi tout au long de l'année
grâce à des tests de souplesse mettant en situations des techniques
d'étirements.
Les facteurs
limitant de la mobilité :
Facteurs à prendre
en compte lors des tests :
- L'âge entraîne
un changement du tissu conjonctif. La raideur s'installe avec l'âge.
Cependant cela n'est pas irréversible, l'entraînement de la mobilité
permet une conservation et parfois même un gain de souplesse même
à un âge avancé.
- Le sexe influence
la mobilité. Généralement, les femmes sont plus souples que les
hommes. Il est important de noter que la mensualisation des femmes
provoque chaque mois un changement du tissu conjonctif dû à une
libération d'hormones. Cela est important à prendre en compte lorsque
l'on a à effectuer des tests.
- Le type de
tissu conjonctif varie d'un individu à l'autre. La comparaison inter-individus
lors de test est à proscrire surtout lorsque l'on a à faire à des
personnes d'origines différentes.
- La température
extérieure influence énormément la souplesse ainsi que la température
corporelle. L'entraînement à la mobilité ne doit jamais se faire
à froid.
- L'entraînement
est un facteur influençant grandement la mobilité.
- L'état psychique
du sportif peut aussi avoir son importance. Un sujet stressé et
énervé sera beaucoup plus " tendu " qu'une personne relaxée et calme
par exemple.
Les effets
de l'étirement :
- Augmentation
de la mobilité : en moyenne, il faut 6 à 8 semaines pour enregistrer
les premiers résultats.
- Le tonus musculaire
peut être moins important. Mais cela ne dépend pas forcément que
de l'étirement, le processus psychique intervient et peut augmenter
le tonus musculaire notamment avec une montée d'adrénaline.
- Une meilleure régénération.
- Une amélioration de la conscience corporelle.
Les effets
non prouvés de l'étirement :
- Gains coordinatifs.
- Courbatures.
- Prophylaxie
contre les blessures.
LES SEANCES D'ETIREMENTS
Je distingue
trois moments propices à l'entraînement de l'étirement mettant en
œuvre un type de technique de stretching différent.
AVANT LE
SPORT : Un étirement de type dynamique spécifique au sport d'une
durée moyenne de 10 secondes par position. Le sportif doit IMPERATIVEMENT
s'échauffer avant tout type d'étirement.
- Sont à étirer
les muscles qui doivent par la suite permettre des amplitudes de
mouvement maximales.
- Chaque étirement
dure au maximum 10 secondes.
- La sensation
d'étirement provoquée est intensive.
- Technique
d'étirement dynamique.
APRES LE
SPORT : Le retour au calme se fait de manière statique avec
des poses pouvant être maintenues jusqu'à 60 secondes. Une autre
technique dite " pseudo statique " consiste à changer l'angle d'étirement
sur la même position en relâchant légèrement. Ce relâchement - étirement
permet au sang de mieux circuler augmentant ainsi l'effet " wash-out
" dans le muscle.
- Durée : 10
à 90 secondes (avec détente).
- Intensité
: inversement proportionnelle aux efforts effectués avant l'étirement.
- Technique
d'étirement : statique - oscillante.
- Nécessaire
après chaque entraînement.
ENTRAINEMENT
DE LA MOBILITE EN TANT QU'UNITE: Ces séances dures entre 20
et 30 minutes et font intervenir des exercices étirant non pas des
muscles isolés mais des chaînes musculaires.
- But : augmenter
la mobilité.
- Durée entre
10 et 90 secondes (avec détente).
- La sensation
d'étirement provoquée est intensive.
- Toutes les
techniques d'étirement sont utilisables : dynamique, statique, active,
passive, méthode norvégienne...
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